Il y a deux ans, le Geiq BTP qui compte parmi ses adhérents de grosses entreprises de BTP comme Eiffage, Colas ou Vinci avait décidé de lutter contre les préjugés et la pénurie de main d’œuvre sur les chantiers tout en apportant une touche de féminité.
Pour cet organisme en charge de former et placer des salariés en formation dans des entreprises en manque de salarié.es qualifié.es et motivé.es, l’idée était de convaincre les femmes encore peu nombreuses sur des métiers jugés physiques de rejoindre l’aventure. Si historiquement les femmes n’ont pas à prouver leur dur labeur et ont réussi à maintenir les usines outre-Atlantique en activité en 1942, la tendance sur ces métiers reste l’homme de moins de 50 ans.
Pourtant, la modernisation des techniques et de l’outillage du BTP ouvre ces métiers à bien plus de gabarits qu’autrefois. La seule chose qui peine à évoluer : la perception dans ce secteur traditionnel.
Ce positionnement inclusif est une aubaine pour les Grands Groupes qui doivent justifier d’initiatives RSE mais un parti pris plus compliqué pour les TPE/PME. Effectivement, la règlementation impose qu’une équipe mixte nécessite des équipements distincts, ne serait-ce que pour aller aux toilettes.
Sur de gros projets recrutant des centaines de personnes, ce type d’investissement se justifie mais pour de plus petites structures, cette contrainte financière peut avoir un impact conséquent.
Pour trouver plus de futur.es alternant.es à son réseau professionnel, Christelle Gougelin a décidé d’aller plus loin en allant convaincre, par exemple, des personnes ayant un handicap mental et/ou physique mais aussi des profils plus atypiques de rejoindre les rangs. En effet, la plupart des handicaps ne sont pas forcément visibles et une personnalité marginale n’empêche par une personne d’être un très bon maçon par exemple.
Pour sensibiliser ses partenaires et collaborateurs à l’acceptation de profils nouveaux et initier, poussée par ce vent de modernisation, des mesures environnementales auprès de ses parties prenantes avec l’adhésion de ces dernières, Christelle Gougelin a fait appel à Rate A Company pour l’accompagner dans cette démarche.
Avec de très bonnes notes, des possibilités encourageantes pour le futur proche émergent. Pourtant, le résultat de cet audit auprès des parties prenantes montre un secteur qui peine à faire bouger les lignes en matière environnementale et sociale. Mais avec une cheffe de file aussi mobilisée et déterminée que cette Directrice de Geiq, le monde du BTP dans le Vaucluse ne pourra qu’aller de l’avant pour porter cette transition en marche dans le monde, sans laisser personne de côté.
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2 novembre 2022 , 11:06
On aimerait voir plus de femmes dans le BTP !